La Thérapie Complémentaire
… et les différences entre le Shiatsu en Suisse et en France
En Suisse La Thérapie Complémentaire est un terme spécifique désignant des méthodes reconnues par l’Organisation du Travail des Thérapies Complémentaire. Le Shiatsu est une des « méthodes » qui fait partie de l’OrTra TC. Depuis 2015 les praticiens d’une méthode peuvent obtenir un Diplôme Fédéral par l’Examen Professionnel Supérieur pour Thérapeutes Complémentaires. Les différentes méthodes sont en autres la réflexologie plantaire, le yoga, la technique Alexander…
La Thérapie Complémentaire atténue les troubles et diminutions physiques dans un processus qui fait participer aussi bien le corps le mental ce qui conduit à une amélioration du bien-être physique et psychique.
Elle met en marche le processus des capacités d’autorégulation et d’autoperception. Ses instruments – utilisés différemment selon la méthode – sont le contact physique, le mouvement, la respiration et l’énergie, combinés à une écoute, un dialogue et une présence du thérapeute qui est un professionnel de santé.
Les thérapeutes Complémentaires en Suisse travaillent en collaboration « avec les professionnels et institutions des domaines de la santé, de la formation et du social »
En France le Shiatsu est une discipline de prévention. Le terme de thérapie Complémentaire n’a pas de législation cependant, la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel reconnait les praticiens comme tel « les praticiens en Shiatsu certifiés par la FFST sont des « thérapeutes complémentaires » œuvrant dans les domaines de la prévention, la régulation des énergies, l’aide à la personne et le bien-être, à l’exclusion de toute pratique médicale ou paramédicale au sens occidental du terme. Le Shiatsu ne se substitue en aucune façon à un quelconque acte médical ».
FFST fait partie de l’ISN International Shiatsu Network
Cette association a été officiellement créée le 27 septembre 2003 à Bâle, en Suisse, et regroupe les fédérations nationales de Shiatsu allemande, italienne, suisse et française.
A partir d’un texte fondateur, l’ISN a élaboré :
- une charte comportant vingt points essentiels,
- un code d’éthique,
- une définition du Shiatsu commune aux pays membres.
Rappelons enfin que le Shiatsu a été cité par l’OMS et a fait l’objet d’un vote favorable en 1997 au Parlement de Bruxelles, dans le cadre de la Loi Lannoye-Collins qui propose le Shiatsu comme une « médecine non conventionnelle digne d’intérêt »